Après tant de longs jours, d'été à blanc hiver.
A guetter le ciel bleu jouer sous ses ombrelles.
De cet épuisant jeu des horloges fidèles.
Après tant de longs jours, enfin tes cieux m'éclairent.
Même si ton image certains soirs me parvient.
Me reste comme inscrite d'une empreinte profonde.
Tes sourires m'invitent sous une lune blonde.
Même si ton image, me manque ton parfum.
Je te voyais grandir comme fleur au printemps.
Imaginais tes mains colorier les étoiles.
Et d'hier à demain, comme pris dans ta toile.
Tous les soleils candir en tes yeux crépitants.
Voici que l'étranger, vers son pays revient.
Son regard est le même mais, par delà les plaines
Lointain, et les vents sèment un courant qui l'entraîne.
Voici que l'étranger, que je suis, te rejoint.
Toi, enfant bien-aimé et chéri par ceux-là
Qui sont mes compagnons, le chemin du voyage.
Je serai un prénom, une voix, un visage.
Toi, enfant bien-aimé, je t'aime aussi tout bas.
Erwan, fils de ma meilleure amie et que je ne vois que tous les six mois.
A guetter le ciel bleu jouer sous ses ombrelles.
De cet épuisant jeu des horloges fidèles.
Après tant de longs jours, enfin tes cieux m'éclairent.
Même si ton image certains soirs me parvient.
Me reste comme inscrite d'une empreinte profonde.
Tes sourires m'invitent sous une lune blonde.
Même si ton image, me manque ton parfum.
Je te voyais grandir comme fleur au printemps.
Imaginais tes mains colorier les étoiles.
Et d'hier à demain, comme pris dans ta toile.
Tous les soleils candir en tes yeux crépitants.
Voici que l'étranger, vers son pays revient.
Son regard est le même mais, par delà les plaines
Lointain, et les vents sèment un courant qui l'entraîne.
Voici que l'étranger, que je suis, te rejoint.
Toi, enfant bien-aimé et chéri par ceux-là
Qui sont mes compagnons, le chemin du voyage.
Je serai un prénom, une voix, un visage.
Toi, enfant bien-aimé, je t'aime aussi tout bas.
Erwan, fils de ma meilleure amie et que je ne vois que tous les six mois.